Après la mise sur pied d’une commission ad hoc pour examiner leurs revendications, les techniciens de maintenance d’Air Algérie ont mis fin à leur mouvement d’humeur, orchestré en matinée sans aucun préavis.
Mardi,
après plusieurs vols domestiques et internationaux reportés ou annulés en matinée,
les techniciens de maintenance (mécaniciens) d’Air Algérie ont mis fin à leur
mouvement d’humeur en début d’après midi.
Selon Ahmed Boutoumi, président du
Syndicat national des techniciens de la maintenance d’Air Algérie (SNTMA), initiateur
de la grève, « une commission ad hoc, constituée
de la SNTMA et de responsables d’Air Algérie, va être installée pour étudier
toutes les propositions relatives aux revendications des techniciens de la
maintenance ». Ce qui a permis de mettre fin à la grève,
et la reprise effective du trafic aérien dans l’après midi.
Ayant pris acte des revendications des
syndicalistes, le directeur général par intérim d’Air Algérie, Bakhouche
Alleche, a demandé à ces derniers un délai d’un an pour prendre une décision à
propos de leurs doléances. Car dit t−il, la
situation financière actuelle de la compagnie ne permet pas d’y répondre
immédiatement. « La proposition de
monsieur Alleche sera portée à la connaissance des travailleurs de la
maintenance, et nous étudierons la suite à donner au mouvement de protestation »,
a conclu monsieur Boutoumi, leader du SNTMA.
Il
faut rappeler qu’à l’origine de ce mouvement d’humeur observé sans préavis, les
travailleurs réclament le classement du personnel technique selon la nouvelle
convention collective. Elle qui place les techniciens de maintenance en deuxième
position dans la catégorisation ; après les pilotes, et avant les hôtesses
de l’air et les stewards. Or, au jour d’aujourd’hui, c’est l’ancienne
convention qui les met en troisième position derrière les pilotes, les hôtesses
de l’air et les stewards, qui est en vigueur.
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